Deux voyageurs regardent l'étoile. Ils ne vont pas nécessairement dans la même direction, mais cette même étoile guide leurs pas. Et ce n'est pas ici, dans la poussière du chemin, mais là-bas, là-haut que se dirigent leurs regards.
S'agirait-il d'un repère universel ? Le voyage tournerait-il ainsi autour d'un point fixe extérieur, à jamais séparé de la terre ? L'étoile serait-elle une nouvelle émergence du dieu que l'on croyait disséminé dans l'épaisseur du monde, illuminant la matière de l'intérieur ?
Nous n'avons pas quitté la terre. Il n'y a que le voyage, et, au cours de ce voyage, de temps à autre, des voyageurs apparaissent. L'étoile est l'astre qui les conduit l'un vers l'autre, mais aussi l'étincelle qui jaillit de leur rencontre : l'étoile est à la fois l'origine et la fin du voyage, le prétexte et la conséquence de la rencontre.
l'origine et la fin
Re: l'origine et la fin
j'apprécie beaucoup ce que tu écris sur le forum, cher Viator, mais il me paraît délicat d'entretenir un dialogue à partir des étoiles.
Une construction comme un beau paysage à contempler, qui suscite le silence serein et pas les questionnements.
Je trouve plus de grain à moudre dans ton livre "Les mille visages de l'un".
J'ai lu sur un site dédié à la conscience sans objet que les femmes étaient parfois plus reliées à la terre que les hommes, plus attirés par l'Absolu. Peut-être un cliché dualiste, mais j'y perçois du vrai.
Une construction comme un beau paysage à contempler, qui suscite le silence serein et pas les questionnements.
Je trouve plus de grain à moudre dans ton livre "Les mille visages de l'un".
J'ai lu sur un site dédié à la conscience sans objet que les femmes étaient parfois plus reliées à la terre que les hommes, plus attirés par l'Absolu. Peut-être un cliché dualiste, mais j'y perçois du vrai.
Re: l'origine et la fin
Merci chère Marion de ton message. Je serais heureux que le livre finisse par trouver ses lecteurs...
Un beau paysage, ou un ciel étoilé, suscite parfois un silence serein, et parfois ? mais au fond c'est la même chose... ? une question, mais qui n'attend pas de réponse, qui est comme la marque d'un étonnement sacré. Une question dont la réponse ne peut être autre chose que "oui"...
Quant à ce tu rapportes des "différences" entres les hommes et les femmes, je dirais que tous ces "clichés" ont leur part de vrai : la femme a certes des qualités propres, des rapports à l'être qui fonctionnent autrement que chez l'homme. Mais il ne faut jamais oublier que la différence, et la complémentarité entre l'homme et la femme passe, non pas tant entre les êtres humains qu'au c?ur chacun d'eux : nous somme tous à la fois homme et femme, à des degrés divers. Même si, disons biologiquement, l'homme (en tant que sexe) et plus enclin à développer des comportements d'homme (en tant que genre), et vice versa. Et même si, culturellement, cela se passe parfois très différemment...
Un beau paysage, ou un ciel étoilé, suscite parfois un silence serein, et parfois ? mais au fond c'est la même chose... ? une question, mais qui n'attend pas de réponse, qui est comme la marque d'un étonnement sacré. Une question dont la réponse ne peut être autre chose que "oui"...
Quant à ce tu rapportes des "différences" entres les hommes et les femmes, je dirais que tous ces "clichés" ont leur part de vrai : la femme a certes des qualités propres, des rapports à l'être qui fonctionnent autrement que chez l'homme. Mais il ne faut jamais oublier que la différence, et la complémentarité entre l'homme et la femme passe, non pas tant entre les êtres humains qu'au c?ur chacun d'eux : nous somme tous à la fois homme et femme, à des degrés divers. Même si, disons biologiquement, l'homme (en tant que sexe) et plus enclin à développer des comportements d'homme (en tant que genre), et vice versa. Et même si, culturellement, cela se passe parfois très différemment...
Re: l'origine et la fin
... le propos étant bien sûr de sentir, dans chaque situation vécue, la part en nous du "masculin", de l'actif, de l'expansif, etc., et la part du "féminin", du réceptif, de l'intime, etc. Ou encore du terrien et du lunaire, que sais-je... De cette grande complémentarité, je donne un éclairage plus personnel dans l'onglet "Qui suis-je ?" (passer par la lune, en haut à gauche...)
Re: l'origine et la fin
J'aime, cher Viator, quand tu redescends des étoiles pour évoquer des sujets qui nous travaillent, nous les humains, d'une façon ou d'une autre.
Re: l'origine et la fin
En fait, c'est moi qui suis allée dans les étoiles, grâce à Arte, qui a diffusé de très beaux films du 9 au 11 août, dans le cadre de "la nuit des étoiles". Ils sont visibles pendant 7 jours.
J'ai pris plus nettement conscience que la Terre est une minuscule étoile au sein d'un univers gigantesque en expansion et que le miracle de la vie sur notre planète constitue un très grand mystère.
J'ai pris plus nettement conscience que la Terre est une minuscule étoile au sein d'un univers gigantesque en expansion et que le miracle de la vie sur notre planète constitue un très grand mystère.
Re: l'origine et la fin
...oui
et le ciel d'été est propice à la contemplations des étoiles, à la fraîche.
Le regard est tout d'abord fasciné, aspiré par cette immensité qui donne le vertige,
puis repère doucement une constellation, puis une étoile finit toujours par attirer le regard, et l'on se sent moins perdu....
ce repère permet, comme un jeu, de se perdre à nouveau, pour avoir le plaisir enfantin de retrouver à nouveau son étoile, son repère peut être.
J'ai toujours le sentiment que c'est la même chose sur la terre.
Je peux me perdre, tant elle est grande, tant les questions sont nombreuses, mais souvent une rencontre, une lecture, un projet, attirent mon regard, comme l'étoile du ciel, et je me sens moins perdue.
Dans l'immensité je prends plus conscience de mon monde intérieur, et de mes étoiles, en quelques sortes.....
et le ciel d'été est propice à la contemplations des étoiles, à la fraîche.
Le regard est tout d'abord fasciné, aspiré par cette immensité qui donne le vertige,
puis repère doucement une constellation, puis une étoile finit toujours par attirer le regard, et l'on se sent moins perdu....
ce repère permet, comme un jeu, de se perdre à nouveau, pour avoir le plaisir enfantin de retrouver à nouveau son étoile, son repère peut être.
J'ai toujours le sentiment que c'est la même chose sur la terre.
Je peux me perdre, tant elle est grande, tant les questions sont nombreuses, mais souvent une rencontre, une lecture, un projet, attirent mon regard, comme l'étoile du ciel, et je me sens moins perdue.
Dans l'immensité je prends plus conscience de mon monde intérieur, et de mes étoiles, en quelques sortes.....
Re: l'origine et la fin
Merci à toutes les deux, chère Marion et chère Mélusine, pour ces infos d'été sur les étoiles, les étoiles en vrai ou sur de bons documentaires...
...Oui, et c'est ainsi à chaque instant : nous sommes devant des alternatives, des croisées de chemins, et certains d'entre eux nous appellent plus particulièrement, comme si leur lumière "parlait" à notre c?ur une langue étrangement familière, avec une voix que nous reconnaissons immédiatement, une voix que nous aurions connue bien avant notre naissance, bien au-delà de notre mort... Il s'agit juste de laisser se déployer cette écoute très profonde, très paisible. Et c'est alors ce chemin qui nous choisit.
Sous la voûte immense du ciel étoilé, les deux pieds s'appuyant alternativement sur le sol, je ne sais peut-être jamais vraiment où je vais, mais je ne me sens plus jamais perdu.
Mélusine a écrit : Je peux me perdre, tant [la terre] est grande, tant les questions sont nombreuses, mais souvent une rencontre, une lecture, un projet, attirent mon regard, comme l'étoile du ciel, et je me sens moins perdue.
...Oui, et c'est ainsi à chaque instant : nous sommes devant des alternatives, des croisées de chemins, et certains d'entre eux nous appellent plus particulièrement, comme si leur lumière "parlait" à notre c?ur une langue étrangement familière, avec une voix que nous reconnaissons immédiatement, une voix que nous aurions connue bien avant notre naissance, bien au-delà de notre mort... Il s'agit juste de laisser se déployer cette écoute très profonde, très paisible. Et c'est alors ce chemin qui nous choisit.
Sous la voûte immense du ciel étoilé, les deux pieds s'appuyant alternativement sur le sol, je ne sais peut-être jamais vraiment où je vais, mais je ne me sens plus jamais perdu.